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Trois autres Malaisie

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Recueil de nouvelles sur le quotidien des habitants de la Malaisie qui livre le portrait d’une société composite où les communautés se croisent mais se mélangent rarement.

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Description

Une immersion dans le quotidien et les coutumes traditionnelles des communautés malaise, chinoise et indienne de Malaisie : c’est ce que nous propose Robert Raymer dans ce recueil de quatorze nouvelles agréablement illustrées. Au fil de ces récits nous est livré le portrait d’une société composite, à la richesse culturelle fascinante, où les communautés se croisent mais peinent aussi parfois à se mélanger. Un dépaysement rare, au sujet d’un pays dont on parle peu.

Voici plus de vingt ans que Robert Raymer vit en Malaisie. Comme il le dit lui-même, elle est son pays d’adoption et il n’aura jamais vécu aussi longtemps dans un autre pays, y compris son Amérique natale. Plus de vingt ans, à l’échelle d’une vie humaine, c’est une tranche non négligeable. À l’échelle de l’histoire nationale malaisienne, débutée à l’indépendance en 1957, c’est considérable.

Au fil de ces années d’expérience intime, de découverte enthousiaste et d’inévitables frustrations, il a tissé un recueil de nouvelles offrant un regard inédit sur ce pays relativement méconnu en Occident et sur lequel circulent quelques préjugés tenaces. Ces histoires sont le fruit d’une tentative d’intégration totale, et semble-t-il réussie, à cette société composite et complexe, véritablement au carrefour de l’Asie. Les protagonistes reflètent cette diversité, souvent réduite à ses trois identités principales : la malaise, la chinoise, et l’indienne. S’y ajoute ponctuellement la figure de l’expatrié, qui tant bien que mal tente de naviguer entre ces trois eaux aux niveaux disparates et aux courants asynchrones.

 

LA MALAISE

Elle rejoignit ses sœurs, se disant au fond d’elle-même que les kuihs étaient de toute façon toujours meilleurs quand ils étaient faits maison. Elle était comme replongée en enfance, dans une époque heureuse et insouciante. C’est alors qu’une sirène retentit. Toutes trois interrompirent leurs tâches pour se regarder.
« La nouvelle lune est arrivée ! s’écria Sharifah.
— On fête Hari Raya demain ! entonnèrent Rina et Mira. »

LA CHINOISE

Le vieux toise le gamin d’un air mauvais, et celui-ci se recroqueville dans l’entrée. Tous deux s’étudient avec une suspicion mutuelle. Finalement, Yeoh écrase sa cigarette et fait signe à Andrew de s’approcher pour qu’il puisse mieux le voir. Puis, il fourre la dernière ang pow dans la poche du môme.

L’INDIENNE

Maman prépare des chapatis et du thé pour le petit-déjeuner. Je n’ai droit qu’aux chapatis. Aux plus petits. Pas au thé. Grande sœur a droit au thé, et Maman ne lésine pas sur le sucre. Pas pour Grande sœur. Maman ne refuse jamais rien à Grande sœur. C’est pour ça qu’elle a tout, même sa propre chambre.

Robert Raymer vit depuis plus de vingt ans en Malaisie, son pays d’adoption. De ses premières années à Penang en tant qu’enseignant, il a tiré ces nouvelles hautes en couleur, et ses chroniques ont longtemps garni les pages du quotidien New Straits Times. Il réside aujourd’hui à Kuching, sur l’île de Bornéo, avec sa femme Bidayuh et leurs deux fils.

 

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Poids 400 g

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